Si on a un doute, il faut consulter un médecin ; on peut être au début d’une vraie dépression et il vaut mieux être suivi vite pour ne pas s’enfoncer. 

 J’ai été sous l’emprise de ces pilules chères aux dépressifs pendant plus de quinze ans quand j’ai accepté de voir en face les petits loupés de ma vie. J’ai arrêté du jour au lendemain, accepté de ne plus dormir six heures d’affilée mais plutôt en pointillés et pris mon parti de ces périodes d’insomnie entre deux sommes… Cela fait maintenant dix ans que je m’en passe, à l’exception de quelques semaines au moment du décès de ma mère où je les ai reprises à titre préventif.

 

C’est à ma conversion que je dois d’avoir osé me regarder en vérité. Plutôt que de « gommer » mes faiblesses, je les ai assumées et déposées aux pieds du Christ, qui a allégé mon fardeau. Tout n’est pas rose pour autant dans ma vie quotidienne mais je ne suis plus seul et j’espère ne pas succomber à cette fuite devant les réalités que procurent les antidépresseurs.