Prendre le temps de pleurer !

Tout d’abord, la fin d’une histoire est difficile pour tout le monde, c’est un choc qui peut détruire profondément ; on a le droit de souffrir et de pleurer. Parfois une rupture viendra toucher une angoisse d’abandon plus ancienne et sera du coup l’occasion d’un vrai passage à vide, voire d’une dépression. 

Compter sur les personnes de notre entourage qui nous aiment

Alors dans ces moments-là, il est bon de se demander quelles sont les personnes qui nous aiment vraiment ; cherchons à nous recentrer sur les amours qui restent (la famille, les amis). Il ne faut pas hésiter à se reposer sur ceux qui comptent vraiment pour nous et à dire à toutes ces personnes notre souffrance, mais surtout à leur demander comment ils s’en sont tirés après une rupture.

 

Ne pas ressasser sa souffrance en en parlant sans arrêt

Petit conseil, ne pas trop parler se sa souffrance, mais écouter les autres. Ne pas aller pleurer dans leurs jupes, ne pas raconter son histoire, on risque de ressasser et c’est comme un poison dans le cœur qui ne permet pas de retrouver la paix. 

Capitaliser sur le positif

Il vaut mieux toujours capitaliser sur l’amour et pas sur le manque d’amour.

Par ailleurs, voici quelques petits conseils pratiques qui pourront vous aider : jeter les photos, bien dormir, ne pas chercher à le revoir, etc. Vous pourrez retrouver ces conseils et d’autres dans le chapitre « petite méditation pour chagrin d’amour » dans Découvrons l’amour de Denis Sonet.

 

Retrouver son identité profonde

Une rupture, même si elle est douloureuse, est aussi une occasion d’accéder à qui on est car on doit s’appuyer sur son intériorité propre. Quand on est quitté par la personne que l’on aime, on a tendance à ne considérer que la perte et à se sentir perdu, comme orphelin d’une partie de soi-même. Attention ! Il ne faudrait pas croire que seul l’autre nous définit.

Petit à petit, on devient capable d’enterrer le rêve, de faire le deuil de cette histoire ; malgré la douleur, quelle que soit l’intensité de l’histoire passé, il faut se redire que l’on peut aimer une nouvelle fois. En attendant, il est bon de s’occuper l’esprit, de ne pas rester enfermé. Un autre écueil à éviter : se précipiter dans les bras d’un autre. Un temps seul peut être bénéfique pour faire le point et reprendre confiance en soi.

Enfin, on peut aussi confier son cœur à Dieu dans la prière !

 

 

« Une de perdue, dix de retrouvées » peut-on parfois entendre… C’est peut-être vrai quand on n’attend pas grand chose d’une relation. Mais on le vit différemment quand l’autre nous quitte alors qu’on était bel et bien amoureux et qu’on espérait être aimé en retour.

Une vraie rupture amoureuse est toujours difficile à vivre

Vivre ce type de rupture, de façon unilatérale, n’est pas anodin. Les termes employés par certains jeunes montrent bien à quel point on peut même s’en trouver « objectisé » : larguer, casser, plaquer, virer… Ils évoquent une « fin de non-recevoir » dans une relation où l’on a pourtant pu croire être aimé. Comment le vivrait-on facilement ? Heureusement, il est toujours possible de se remettre d’une rupture, même si cela prend du temps. Il n’y a pas de recette miracle, mais plusieurs choses peuvent nous aider à tourner la page. 

 

Ne pas fuir la réalité

Il n’est pas si simple d’entendre le « non » formulé par l’autre. On peut être tenté de fuir la réalité en entretenant l’idée que l’autre s’est trompé, en reconstruisant une histoire parallèle : l’illusion que tout est encore possible. Or, tant qu’on y croira, on ne pourra pas tourner la page. Si on a le droit d’être triste, mieux vaut éviter de se repasser en boucle les souvenirs heureux pour ne pas entretenir la nostalgie ou la mélancolie. 

Une autre façon de fuir ce vide serait de se replonger aussitôt dans les bras d’un autre, sans se laisser le temps de « digérer » cette rupture ni de faire le deuil de l’histoire qui se termine. Ne pas prendre le temps d’une transition risquerait de faire aller de désillusions en désillusions sans vraiment s’arrêter pour réfléchir à ce qu’on souhaite construire et comment y parvenir. 

Mais le réalisme ne se décrète pas. On ne peut y accéder que s’il ne laisse pas place à un vide insurmontable. Or plus on aura attendu et espéré de cette relation, plus on risquera de tomber de haut. Mieux vaut donc ne pas rester seul pour amortir la chute…

 

Retrouver des « ancrages »

Nous avons tous besoin d’aimer et d’être aimé. Le sentiment de vide laissé par la rupture est donc tout à fait naturel et légitime. Le premier risque est le repli sur soi : croire qu’en s’isolant, ça ira mieux. Or ce qui peut le mieux nous aider à ne pas nous laisser submerger par ce vide, c’est plutôt de « refaire le plein » d’affection en nous ressourçant auprès de personnes qui nous aiment, famille ou vrais amis, toujours là pour nous aider en cas de coup dur… Pouvoir en parler peut déjà beaucoup soulager. L’écoute et le soutien des proches, le simple fait qu’ils soient là, indéfectibles, peuvent être d’un grand réconfort. 

 

L’autre piège consisterait à ne plus rien faire en attendant des jours meilleurs. Là aussi, c’est plutôt l’inverse qui aide : s’occuper l’esprit, travailler, sortir, renouer avec ce qu’on aime, ce qui nous a procuré dans le passé de bons moments, ou découvrir de nouveaux centres d’intérêts… L’action et la nouveauté redonnent goût à la vie et permettent de reprendre pied dans le réel au travers d’activités très concrètes : sport, études, découverte d’une nouvelle activité artistique… Mais aussi aider et soutenir d’autres personnes qui en ont besoin : c’est très efficace pour sortir de sa propre tristesse.

On peut enfin être tenté de se laisser aller en négligeant de prendre soin de soi. Il est certes normal qu’on connaisse un petit moment de flottement, mais il ne doit pas être trop long afin de ne pas perdre totalement confiance en soi. Il est notamment important de bien dormir, et si l’on n’y arrive pas, de consulter son médecin. 

 

Prendre de la distance

Une fois passé le choc et la sidération, on peut tout doucement commencer à faire un bilan avec un minimum de lucidité sur l’histoire vécue. Est-ce qu’on a pas idéalisé la personne qu’on aimait ? Qu’est-ce qu’on connaissait vraiment d’elle ? Etait-elle si extraordinaire et n’avait-elle que des qualités ? Etait-elle la seule faite pour nous ? Si elle nous aimait vraiment, pourquoi nous a-t-elle quitté ? Qu’est-ce qui nous a tant attiré vers elle ? Ne peut-on le retrouver chez d’autres ?… 

 

On peut aussi essayer de se réconcilier avec le sentiment d’échec souvent présent. Une rupture est-elle forcément un échec ? Cela veut-il dire que plus rien d’autre n’est possible ? En quoi cela peut-il aussi nous aider ? Qu’est-ce que cela vient nous apprendre pour construire une nouvelle relation qui puisse durer ?…

 

Ce n’est pas parce qu’une histoire se termine qu’il n’y en aura pas d’autre. Ces quelques conseils pour s’en sortir ne constituent pas des étapes à suivre de façon chronologique, mais sont un ensemble de pistes qui permettent de ne pas se laisser détruire par une rupture amoureuse. Ce pourra même être un tremplin pour mieux repartir puisque comme le disait Marc-Aurèle, « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». Et si malgré tout cela, on n’arrive pas à remonter la pente, il ne faut pas hésiter à aller consulter un psychologue ou une conseillère conjugale et familiale qui seront d’une aide précieuse.

 

 

 

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