Désirer  des enfants est  partagé par  la grande majorité des humains

et par conséquent cela concerne aussi les personnes homosexuelles. qui peuvent conserver ce désir profond.

Dans toute vie, il y a toujours des renoncements à faire, car on ne peut jamais tout vivre… Une épouse ne pourra pas devenir missionnaire, une religieuse ne pourra pas avoir d’enfants… Mais ces renoncements ne sont pas à vivre comme des regrets. Du moins s’il s’agit d’un choix. Mais que dire pour les personnes homosexuelles qui n’ont pas choisi leur orientation sexuelle ? Pour elles, d’autres engagements sont toujours possibles. La Bible montre que, dès qu’une personne est stérile (Sarah, Anne, Elisabeth…), c’est toujours en vue d’une plus grande fécondité. Dieu se sert toujours de nos fragilités humaines pour offrir sa vie en abondance.

Il semble que la véritable question qui se pose pour les personnes homosexuelles est celle de la FECONDITE.

Aussi une véritable réflexion personnelle peut permettre à chacun de trouver la manière d’être fécond, quelle que soit la situation vécue. Et en tant que chrétien, nous pouvons voir dans l’Evangile et dans les témoignages autour de nous de multiples façons d’être fécond dans sa vie. La question est donc à étudier dans sa globalité et chacun est appelé à réfléchir à la fécondité de sa propre vie. En particulier, le besoin de survivre dans  ses descendants de chair n’est-il pas à sublimer par la  foi dans la résurrection du Christ Jésus qui a vécu la solitude de la croix et celle de la mort ?