Paradoxalement, ce n’est pas une question que se posent les personnes handicapées. La personne handicapée ne se sent pas si différente que ça, c’est souvent le regard de l’autre qui la stigmatise. La plus grande difficulté est sans doute d’affronter le regard des autres.

Mais fondamentalement, les questions existentielles sont les mêmes pour les personnes handicapées et pour les personnes dites normales, à l’image de cette personne trisomique qui disait « il y a les personnes handicapées mentales et les personnes handicapées normales ».


Tout être humain veut avoir sa place dans ce monde, (pas forcément la première, mais une place), la personne handicapée au même titre que les autres !. Mais il est vrai que la personne handicapée a peut-être plus de mal à trouver sa place dans la société actuelle. Dans un monde qui rime trop souvent avec performance, efficacité, rentabilité et une certaine idée de l’esthétisme, les personnes handicapées sont source d’interrogation pour le monde et ça peut être lourd parfois.


Il est important d’accepter sa situation telle qu’elle est, arriver à ne pas vivre contre son handicap, mais avec son handicap, c’est-à-dire à consentir à soi, s’accepter tel que l’on est. Cela est valable pour tous, valides ou pas. S’accepter tel que l’on est, avec ses différences, avec ses fragilités ;  Reconnaître nos limites, tout en visant à développer notre « unique potentiel », le meilleur de nous. Aider l a personne à trouver ses goûts, des centres d’intérêt, en faisant preuve d’imagination, d’inventivité.